Soutenir les créatrices d'entreprises au coeur des territoires : de la création au développement commercial avec le Cercle des Femmes Entrepreneuses.
Le 24 mai dernier, elles étaient 100, venues de toute la France pour une journée de rencontres et de lancement du Cercle Femmes Entrepreneuses. Un cercle de plus de 500 femmes, audacieuses, ambitieuses, déterminées, accompagnées et en cours d'accompagnement par Orange. Retour cette journée.
Pourquoi le Cercle des Femmes Entrepreneuses ?
L'entrepreneuriat est affaire de long terme. Si la première intention d'apporter un soutien de proximité n'est plus à démontrer, il convenait de renforcer la proposition en développant une vision d’un accompagnement sur le temps long de l’entreprenariat ; après l'accompagnement de 10 mois, les alumni peuvent rejoindre gratuitement le cercle des Femmes Entrepreneuses et continuent de bénéficier de services personnalisés, gratuits.
L'entrepreneuriat féminin, de nombreux challenges pour atteindre la parité
Les sujets essentiels qui ont été abordés se basent sur la première étude d'impact réalisée en 2022 sur la saison 4, et qui sera reconduite en 2023 pour la 5ème saison du programme.
Les femmes sont des précurseurs dans leur domaine de création d’entreprises : elles développent de solutions pertinentes aux enjeux majeurs de notre société tels que Tech for Good, inclusion sociale, …
En 2021, 48% des lauréates ont développé des entreprises à impact positif
Un nombre croissant de créatrices d’entreprises dans des domaines variés, et la tech en particulier, montre l’importance d’encourager l’entrepreneuriat féminin au coeur des territoires. En effet, la concentration des acteurs dans des métropoles urbaines, en Ile-de-France en particulier, la sous-représentation des femmes dans la création d’entreprise et d'autant plus dans la tech, l’isolement de l’entrepreneuse de la création au développement de son entreprise sont des problèmes auxquels le dispositif d'accompagnement Femmes Entrepreneuses apporte des solutions de proximité, pragmatiques, et dont l'impact est mesuré.
95% des femmes accompagnées poursuivent leur aventure entrepreneuriale.
Une nécessité, la persévérance : l’égalité des chances d’entreprendre reste un sujet majeur même si on note une amélioration du nombre d’entrepreneuses. Cependant la parité ne sera atteinte qu'en 2055 si on se base sur l'évolution de la féminisation des équipes mixtes et startups dirigées par des femmes depuis 2019.
Jean-François Fallacher, CEO Orange France, nouveau sponsor du dispositif a insisté sur l'importance de s'entourer pour prendre des décisions, de prendre des risques, y compris ceux qui ne sont pas calculés, dépasser ses propres idées reçues pour aller plus loin.
28% des entrepreneuses soutenues ont réussi à lever des fonds tous dispositifs confondus.
Le financement et l'investissement sont nécessaires pour soutenir toutes les phases de croissance des entreprises. Pour autant il existe un manque de financement des projets d’investissement des entreprises dirigées et détenues par des femmes.
Le dispositif Femmes Entrepreneuses propose un soutien aux lauréates et alumni avec les partenaires comme FBA - Femmes Business Angels.
Le rapport de femmes à l'argent dans l'entrepreneuriat, les chiffres essentiels ont été rappelés par ViveS media qui a animé les tables rondes de la journée :
• 1/3 des femmes vivent de leur entrepreneuriat en France.
• 12% vont chercher de l’argent à l’extérieur (toutes les autres s’autofinancent).
• 1/3 font un bilan prévisionnel, alors qu’il devrait être systématiquement établi dès le début du projet.
Au-delà des chiffres, ce sont des échanges portés par les alumni du dispositif Femmes Entrepreneuses : Elise Thibault-Gondré CEO Day One ; Allison Piraud CEO Élhée et Julie-Sarah Marguet CEO Pictia et Chainote : qui ont exposé sans filtre leurs expériences sur des sujets habituellement tabou comme leur rémunération, le montant de leur capital de départ, leur chiffre d'affaires, les montants levés, leurs doutes, leurs exigences ...
Les experts de la journée ont renforcé le caractère sans tabou : Séverine Le Loarne - Lemaire, de Grenoble Ecole de Management; Alexis Godais Business Sparring Partner et Julie Bodin de Bouge ta Boite ont interrogé les biais cognitifs qui viennent freiner les femmes dans la création et le développement de leurs entreprises. Ils ont donné des conseils aux entrepreneuses pour dépasser les barrières mentales, et les ont invité à mieux comprendre les règles du jeu pour mieux se positionner.
Une journée riche en échanges et de prise de conscience, un effet boost pour les participantes.
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